Les relais d'assistantes maternelles : une organisation au service d'un nouveau métier

DSTS = Diplôme supérieur en travail social Depuis une dizaine d'années en France, plusieurs facteurs ont contribué au développement de la garde individuelle au détriment de la garde collective, dans un contexte de rigueur budgétaire. Favroisé par aides à la famille, le mode de garde des enfants...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Coudroy-Crépin, Dominique
Other Authors: Fanget, Jean-Pierre
Institution:CEDIAS-Musée social
Format: TEXT
Published: Université Jean-Monnet (Saint-Etienne)
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11160/B1383E7A-1C4C-4973-B46B-4DC7A74DFC8E
Description
Summary:DSTS = Diplôme supérieur en travail social Depuis une dizaine d'années en France, plusieurs facteurs ont contribué au développement de la garde individuelle au détriment de la garde collective, dans un contexte de rigueur budgétaire. Favroisé par aides à la famille, le mode de garde des enfants à domicile des assistantes maternelles est rapidement devenu le plus important, réduisant le choix des parents. Face à ce succès, à l'amélioration du "statut" des assistantes maternelles et à l'obligation de formation, certaines se sont organisées en associations revendicatrices d'une certaine"professionnalité". Parallèlement, la montée du travail "au noir" dans ce secteur ne pouvait laisser indifférent les pouvoirs publics. Les relais sont donc nés par une volonté de la CNAF de piloter "de loin" une nouvelle organisation, afin de garantir la qualité du travail. Les relais, structures souples, sans hiérarchie affichée, fondés sur les réseaux de relation et le sentiment d'appartenance, reposent sur le principe de l'adhésion facultative des assistantes maternelles. Ils leur proposent un modèle "professionnel" fondé sur la compétence, sans pour autant offrir une véritable qualification. Cette nouvelle organisation n'est-elle qu'une réappropriation des initiatives associatives, destinée principalement à normaliser la profession ? Si des signes de succès sont évidents, l'observation sur le terrain fait apparaître de fortes résistances de naturee à remettre en question leurs ambitions : les relais sont loin de rassembler l'ensemble des assitantrs maternelles. En l'état actuel des choses, ils semblent satisfaire unce certaine catégorie de "nourrices" isolées mais dont l'engouement pourrait aussi s'essoufler, faute de perspectives séduisantes. L'avenir de cette innovation reste donc encore à définir, à l'heure où les assistantes maternelles revendiquent une convention collective pour consolider leur statut, au sein de ce nouveau secteur d'un travail social en pleine transformation
Published:2000