Marocains des deux rives : quelle insertion ?
DSTS = Diplôme supérieur en travail social Des ouvriers marocains, issus de zone rurale, sont arrivés en France dans les années 1960-1970, pour travailler dans l'agriculture. Au départ, ils n'avaient pas l'intention de s'installer, leur intégration n'a pas été envisagée. Auj...
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Institution: | CEDIAS-Musée social |
Format: | TEXT |
Published: |
Collège coopératif Provence-Alpes-Méditerranée (Aix-en-Provence)
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Subjects: | |
Online Access: | http://hdl.handle.net/11160/D062BCAD-B208-419A-97BE-9D724BB37C88 |
_version_ | 1771404790750773249 |
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author | Bazouni, Jocelyne |
author2 | Papay, Jacques |
author_facet | Papay, Jacques Bazouni, Jocelyne |
collection | CEDIAS library catalogue |
dateSpan | 1999 |
description | DSTS = Diplôme supérieur en travail social
Des ouvriers marocains, issus de zone rurale, sont arrivés en France dans les années 1960-1970, pour travailler dans l'agriculture. Au départ, ils n'avaient pas l'intention de s'installer, leur intégration n'a pas été envisagée. Aujourd'hui, compte-tenu de l'évolution du milieu agricole, ils se retrouvent totalement ou partiellement exclus du monde du travail. Ils sont devenus ouvriers saisonniers ou occasionnels. Ils vivent isolés en France, leur famille est restée au Maroc. Avec le temps, les conditions de vie, le retour au pays est devenu un mythe. Avec les revenus du travail saisonnier, ils perçoivent l'allocation du Revenu Minimum d'Insertion au taux plein ou différentiel. Nous émettons l'hypothèse que l'insertion, telle qu'elle est pratiquée dans le dispositif RMI, n'est pas adaptée à cette population. D'une part, parce qu'elle fait référence aux valeurs dominantes de notre société sans prendre en compte leurs valeurs culturelles et, d'autre part, l'élaboration et l'accompagnement des contrats d'insertion restent individuels alors que le fonctionnement de cette population est communautaire. Etant donné leur organisation en réseau, nous disons qu'il faut penser l'insertion, pas seulement en terme de besoins mais en terme d'échanges, dans ce qu'ils peuvent apporter. A des modes d'intervention micro-sociales, il nous faut passer à des solutions macro-sociales. Nous pensons, qu'en partant de situations concrètes et bien comprises par eux, nous pouvons mettre en place des projets élaborés avec ou sans eux mais qu'ils peuvent s'approprier. Dans la réalisation de ces projets, à travers l'action, ils vont établir des échanges au niveau social, culturel, économique et ainsi enclencher une dynamique locale. Pour cette population, qui établit des allers et retours avec le pays d'origine et qui vit dans l'entre-deux, ces projets sont à prévoir en France et au Maroc en établissant une passerelle entre les deux pays. Notre intention est d'aider cette population à renforcer ou restaurer ces liens communautaires dans des projets coopératifs de type participatifs, afin que cette population vieillissante puisse conserver un statut ici et là-bas pour lui permettre un jour d'avoir le choix théorique possible du lieu de son vieillissement. |
format | TEXT |
genre | dublinCoreUnit |
id | bulk_556B8778-61CC-4E83-971D-77ABFC6E5AE3 |
institution | CEDIAS-Musée social |
publisher | Collège coopératif Provence-Alpes-Méditerranée (Aix-en-Provence) |
spellingShingle | Marocains des deux rives : quelle insertion ? Bazouni, Jocelyne [Immigration, Maroc] |
title | Marocains des deux rives : quelle insertion ? |
topic | [Immigration, Maroc] |
url | http://hdl.handle.net/11160/D062BCAD-B208-419A-97BE-9D724BB37C88 |