Summary: | DSTS = Diplôme supérieur en travail social
La recherche d'une productivité accrue au service de la financiarisation de l'économie, l'émergence de nouvelles entités territoriales et la globalisation des échanges ont modifié le marché de l'emploi. La création nette d'emploi des dernières années n'a pas permis de résorber le chômage lié aux phénomènes démographiques auxquels s'ajoutent les évolutions technologiques et organisationnelles des entreprises. L'explosion d'un chômage massif et durable a conduit des acteurs sociaux, politiques ou économiques à expérimenter des dispositifs de luttes contre l'exclusion des personnes ou des territoires. Ces mesures se sont développées à partir des politiques d'insertion. Les chantiers d'insertion, formes originales d'interventions sociales, ont émergé autour de l'idée de création d'activité. Le monde politique a encadré l'évolution de ce secteur de l'insertion par l'activité économique qui vise le retour au travail des personnes exclues du marché de l'emploi. Les jardins d'insertion sont porteurs de liens sociaux et de nouvelles solidarités qui produisent des effets qui concernent la sphère privée et la sphère sociale, notamment lorsqu'ils répondent à l'idée du développement durable reformulé ainsi :"Agir localement, penser globalement". Chaque jardin visité témoigne d'une histoire singulière tenant au contexte local, à la personnalité des porteurs de projet, aux priorités associatives affichées et au soutien des décideurs locaux. Ces jardins pluriels se positionnent à la charnière de l'intervention publique et du marché. La "posture participative" semble un moyen privilégié au service de la restauration personnelle et un atout essentiel dans le développement social local. Il articule de nouvelles coopérations entre les différents acteurs de proximité, dans une stratégie partant du "gagnant-gagnant", individuellement et collectivement.
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