Lutte étudiante

Bemerkungen: [] = Absatzmarken im Volltext des Originals; Lutte etudiante [!] [] ORGANE DE LA FRACTION ETUDIANTE DU PARTI COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE (TROTSKISTE) [] - section française de la IV° INTERNATIONALE - [] Correspondance: ROCHCONGAR-63 rue V. Hugo COURBEVOIE [] N° SPECIAL 27 MAI 1968 [] AP...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Parti Communiste Révolutionnaire (Trotskiste), Section française de la IVème Internationale
Institution:Archiv der sozialen Demokratie (AdsD)
Format: IMAGE
Language:French
Published: 05.1968
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11088/B30DCB6A-9542-4AE2-AA13-0433904F7465
Description
Summary:Bemerkungen: [] = Absatzmarken im Volltext des Originals; Lutte etudiante [!] [] ORGANE DE LA FRACTION ETUDIANTE DU PARTI COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE (TROTSKISTE) [] - section française de la IV° INTERNATIONALE - [] Correspondance: ROCHCONGAR-63 rue V. Hugo COURBEVOIE [] N° SPECIAL 27 MAI 1968 [] APPUYER LA REVOLTE DE LA BASE OUVRIERE [] COMMUNISTE - CEGETISTE - SYNDICALISTE QUI LUTTE POUR IMPOSER LA POURSUITE DE LA GREVE GENERALE JUSQU´AU TRIOMPHE DES REVENDICATIONS, CONTRE LE POUVOIR CAPITALISTE! [] La hate [!] avec laquelle le gouvernement et les directions syndicales ont voulu imposer un accord et liquider la grève générale montre leur faiblesse et leur peur de voir le mouvement se développer de manière indépendante, avec des méthodes de classe et révolutionnaires. [] C'est cette peur qui pousse la direction de la CGT, du PCF, à renouveler et à intensifier leurs attaques contre le mouvement étudiant, en feignant d´ignorer la provocation systématique à laquelle les forces de répression se sont livrées vis à vis des étudiants dans cette dernière période ; en mettant en avant que lorsque la CGT manifeste, il ne se passe rien. [] Maintenant que la lutte est ouverte dans les usines, entre les directions qui veulent liquider la grève, et l'avant garde ouvrière, communiste, syndicaliste qui a imposé les occupations et qui veut les maintenir, le front unique objectif entre les ouvriers et les étudiants, leur volonté commune de détruire le régime et le système capitaliste, est ressenti comme un danger par tout les bureaucrates du PCF et de la CGT en particulier. [] Dans les usines c´est la rébellion ouverte contre ces accords qui sont une capitulation. Le patronat n´a concédé que des augmentations de salaires dérisoires, qu'il va récupérer par l'inflation et l´augmentation de la productivité, et qui ne mettent pas en cause son pouvoir et la structure même du régime de propriété privée. Aucune des revendications fondamental n´a été acquises : les 40 Heures sans diminution de salaire - l´échelle mobile automatique des salaires - la retraite à 60 ans pour les hommes, 55 ans pour les femmes - la diminution des cadences et le controle [!] ouvrier - l'échelle mobile des heures de travail pour lutter contre le chomage [!], l'expropriation des usines menaçées de fermeture - [] A RENAULT, à BERLIET, à RHODIACETA, à SUD AVIATION, dans toutes les usines qui ont été des centres de luttes, les ouvriers ont déjà exprimé leur refus et l´ont imposé aux représentants des syndicats. A Berliet, les délégués de la CGT et de la CFDT sont même apparus comme prenant la tête de cette révolte contre la direction nationale. [] Le mouvement étudiant a déjà donné par sa lutte intransigeante un centre qui a permi [!] un premier recul du pouvoir gaulliste qui a permi [!] le 13 mai, une première victoire à l´échelle national contre la division et la conciliation des directions. [] Maintenant que la lutte s'approfondit, le mouvement étudiant doit donner un appui centralisé à cette révolte de la base, pour imposer la poursuite de la lutte pour l'ensemble des revendications ouvrières, étudiantes, paysannes. Cette grève générale n'est pas seulement revendicative, elle mobilise toutes les forces révoltées contre le capitalisme. Tous les secteurs sociaux posent leurs revendications, dont la satisfaction est incompatible avec le maintien de la propriété privée et du régime capitaliste. [] Le sort des conquêtes déjà acquises à l'université, le triomphe de toutes les autres revendications posées dépend de la victoire d´ensemble de cette lutte de toutes les masses contre le pouvoir bourgeois. C'est l'unité à la base des étudiants avec les ouvriers décidés à abattre le système qui a permi [!] les premières victoires, et c'est elle qu´il faut renforcer. Au lieu de cela le mouvement étudiant, dont les forces et la combativité sont intactes - comme il l´a démontré dans la lutte contre les forces de répression - apparait [!] aujourd´hui divisé, hesitant. C'est le manque de perspectives concrètes et de programme, l´incompréhension sur les possibilités et les moyens pour continuer à élever le mouvement, qui en est la cause. [] Aucun centre programmatique, aucune direction claire n'apparait dans ce mouvement et l´assemblée discute sans ligne programmatique, souvent dans la confusion, ne débouchant sur aucune conclusion et proposition d´action, d'organisation . L´Assemblée démocratique et ouverte à tous reste la plus grande conquête, la plus haute expression de double pouvoir imposé dans l'université. C´est elle qui doit décider, orienter, Nous appelons à élever le fonctionnement de l'Assemblée ; elle est un point d´appui irremplaçable pour impulser le fonctionnement et la vie démocratique et politique de la base ouvrière, contre le terrorisme de ses directions. Elle donne un soutien aux militants, aux inorganisés qui luttent dans les usines, pour imposer la constitution d'organismes de base ouverts à tous, la formation d´assemblées libres de discussion [] Nous appelons à la constitution de comités ouvriers-étudiants, dans les quartiers ouvriers, de soutien aux usines qui poursuivent la lutte pour organiser l'appui matériel, politique aux grévistes : port à portes dans les quartiers ouvriers, distribution de tracts, discussion à la porte des usines. Il faut renforcer les contacts déjà établis parmi l'avant garde ouvrière communiste, cégetiste, surtout parmi les jeunes. [] L´occupation de l'université libre de Bruxelles, des universités d´Allemagne, d'Italie, de Santiago du Chili, de Madrid, de nombreuses écoles en Angleterre, les manifestations de millions de chinois en solidarité avec la lutte des masses française montrent le sentiment et la volonté de lutte anti-capitaliste à l´échelle mondiale. Les luttes en France sont un bond de la révolution européenne. Il faut maintenir une initiative dure et intransigeante qui réponde à la force et au murissement [!] du mouvement. [] 27 mai 1976 [] La fraction étudiante du [] PARTI COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE (trotskiste) [] - section française de la IV° INTERNATIONALE - [] LISEZ [] lutte communiste [] LISEZ [] lutte communiste
Published:05.1968