Propositions de Marcel Cachin et Maurice Thorez aux bureaux de l'I.O.S. et de la F.S.I. qui se reunissent aujourd'hui a Paris (press cutting)

015a_0009_001 UNITÉ D'ACTION INTERNATIONALE POUR AIDER LA DÉMOCRATIE ESPAGNOLE ET SAUVER LA PAIX L'Humanité 26 Oct 1936 PROPOSITIONS de Marcel Cachin et Maurice Thorez aux bureaux de l' I.O.S. et de la F.S.I. qui se réunissent...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Thorez, Maurice, 1900-1964 (contributor), Cachin, Marcel, 1869-1958
Institution:MCR - The Modern Records Centre, University of Warwick
Language:English
French
Published: 26 October 1936
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10796/3095AF00-044F-4763-AE35-2644A4CC055E
http://hdl.handle.net/10796/AF56685D-277A-4B75-AF9E-DF5431E04E05
Description
Summary:015a_0009_001 UNITÉ D'ACTION INTERNATIONALE POUR AIDER LA DÉMOCRATIE ESPAGNOLE ET SAUVER LA PAIX L'Humanité 26 Oct 1936 PROPOSITIONS de Marcel Cachin et Maurice Thorez aux bureaux de l' I.O.S. et de la F.S.I. qui se réunissent aujourd'hui à Paris De son côté, au nom de ses 500.000 adhérents, la Fédération du Bâtiment fait une pressante démarche auprès du camarade Léon Jouhaux Les bureaux de l'Internationale ouvrière socialiste et de la Fédération internationale se réunissent aujourd'hui à Paris. Nos camarades Marcel Cachin et Maurice Thorez envoient aux délégués la lettre ci-dessous et, dans l'in[ ] de la victoire de la République Espagnole, nous formulons l'espoir que la réponse soit cette fois affirmative. Nos lecteurs trouveront, dans la page du Front ouvrier, une lettre du bureau de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics au camarade Léon Jouhaux. Au nom de ses 500.000 adherents, la fédération réclame, elle aussi, une réunion très prochaine de toutes les organisations ouvrières internationales sans exception ni exclusion. 25 octobre 1936. Aux bureaux de l'I.O.S. et de la F.S.I. Chers camarades, Dans tous les pays les masses ouvrières suivent avec émotion le déroulement des événements d'Espagne où, sans distinction de tendance, les travailleurs luttent, souffrent et meurent pour la liberté. Les fascistes espagnols auraient été écrasés depuis longtemps déjà par tout un peuple dressé pour défendre son droit à la vie, s'ils n'avaient bénéficié de l' appui que le fascisme international continue à leur donner, sous le couvert de la politique de neutralité. La violation du droit international, en face de laquelle se trouve placé l'univers civilisé, soulève une indignation légitime dans les masses populaires et nous comprenons fort bien que, dans de telles conditions, votre réunion commune de demain ait à son ordre du jour l'examen de la question de la non-intervention et de la solidarité envers le peuple espagnol. Déjà, nous avons eu l'occasion d'intervenir, mais en vain, auprès du bureau de l'I.O.S. pour demander au nom de l'Internationale communiste la tenue d'une réunion de représentants des organisations ouvrières internationales en faveur de l'Espagne républicaine. Mais nous pensons que cela ne peut continuer alors que nous avons sous les veux des actes de violation répétés de la politique dite de neutralité, dont le gouvernement français a pris l'initiative et dont les travaillistes anglais disent, avec [ ]on, qu'elle a servi directement les [ ]elles. Fidèles en cela à la résolution du Front populaire du 16 septembre en plein accord avec la C.G.T. ainsi qu'avec les organisations ouvrières de Grande-Bretagne, de Belgique, de Suisse, nous sommes d'avis que le problème espagnol doit être reconsidéré en vue d'aboutir à la levée du blocus. Le cômité exécutif du Parti travailliste britannique ayant demandé la collaboration des gouvernements français, britannique et soviétique pour protéger le gouvernement légal d'Espagne, il est à souhaiter que l'attitude du gouvernement soviétique soit suivie par les autres gouvernements, mais cela ne saurait faire oublier que, pour aider nos frères espagnols, il faut organise l'action des masses ouvrières de tous les pays. C'est dans ce but que nous vous demandons de nous recevoir, demain lundi, au cours de votre réunion commune. Nous y pourrions prendre ensemble toutes dispositions utiles afin de poursuivre une action commune sur les gouvernements démocratiques en vue de la levée du blocus dont est victime la démocratie espagnol. Nous pensons aussi qu il serait urgent d'organiser l'unité d'action des organisations ouvrières internationales afin d'empêcher la fabrication et le transport des armes aux insurgés fascistes. Enfin, une entente internationale serait indispensable pour envoyer des denrées alimentaires, des vêtements, des médicaments aux républicains d'Espagne et pour venir en aide aux femmes et aux enfants des miliciens et des victimes de la guerre civile. Tout cela, nous en sommes sûrs, traduit les sentiments de la masse des travailleurs du monde qui sentent que le fascisme vise non seulement l'Espagne, mais tous les pays démocratiques. Aussi, espérons-nous que vous accepterez la réunion commune que nous vous proposons. L'unité d'action internationale doit se réaliser pour sauver l'Espagne républicaine et, en même temps, la liberté et la paix du monde. Recevez, chers camarades, nos fraternelles salutations. Marcel CACHIN, Maurice THOREZ, Une colonne de miliciens se rendant à son poste de combat, près de Madrid L'encerclement d' Oviedo complètement rétabli Madrid, 25 octobre. - Les factieux ont été fortement éprouvés à Oviedo et sur les fronts de l'ouest de la ville, après une semaine de luttes ininterrompues. L'encerclement que les assièges avaient brisé est complètement rétabli par les forces gouvernementales qui ont réussi à rompre le contact entre les assiégés d'Oviedo et trois colonnes venues de Galice, renforcées par des Maures et des légionnaires. Les fascistes subissent l'attaque sans réagir. L'offensive des mineurs va reprendre dans toute son intensité. Selon le Socialista, les mineurs ont causé aux rebelles des pertes évaluées à 5.000 tués ou blessés depuis l'attaque du 14 octobre. Un bataillon de légionnaires étrangers de 800 hommes a été réduit à 80 hommes. Quotidiennement, des Maures sont faits prisonniers dans les montagnes. Sur les fronts de Madrid L'attaque a repris ce matin avec le feu de l'artillerie et des mitrailleuses. La ligne de combat est marquée par les villages suivants: Anovor de Tajo, au nord du fleuve du Tage; Borox, Sesena, Torrejon de la Cabeza. Cette dernière localité est la plus proche de Madrid. La deuxième branche du front se dirige vers l'ouest, par Grinon, Navalcarnero et Brunete. Les constructions de défense Autour de Madrid, les constructions de défense sont fébrilement poursuivies. (SUITE EN 3e PAGE, 6e COLONNE) Un canon contre avions aux mains des gouvernementaux sur le mont d' Aragon 292/946/15a/9(i)
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