“…Voici la définition d’Elie Barnavi, historien israélien : « Produit de la longue
mémoire du peuple juif, le sionisme s’affirme comme la continuation et la conclusion logique de l’histoire de ce peuple ; il est en fait rupture d’avec la tradition, fuite en avant, défi et révolution. (…) Le sionisme sera, à peu d’exceptions près, un mouvement purement laïque, pour lequel la religion se réduit à un ensemble de symboles culturels, à une geste nationale. (…) C’est aussi l’expression de la désillusion émancipatrice, une réaction de déception, d’humiliations et de peur qui transforme
mémoire historique et tradition nationale en mouvement politique. » C’est le journaliste autrichien Theodor Herzl (photo) qui traduira cette aspiration en théorie politique dans « L’Etat des juifs », paru en 1896. …”
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