Intensité et structure du chômage: une comparaison européenne

"Pour expliquer les écarts de taux de chômage entre les 25 pays de l’Union européenne, nous distinguons des effets d’exposition et de composition sur la base d’un cellulage des populations actives selon le sexe, le niveau de diplôme et l’âge. L’exercice est réalisé avec les données des enquêtes...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Anne, Denis, L'Horty,Yannick
Institution:ETUI-European Trade Union Institute
Format: TEXT
Language:French
Published: CERC 2001
Subjects:
Online Access:https://www.labourline.org/KENTIKA-19292609124910108819-intensite-et-structure-du-chom.htm
Description
Summary:"Pour expliquer les écarts de taux de chômage entre les 25 pays de l’Union européenne, nous distinguons des effets d’exposition et de composition sur la base d’un cellulage des populations actives selon le sexe, le niveau de diplôme et l’âge. L’exercice est réalisé avec les données des enquêtes Force de Travail de 2004 et de 1994 pour différents indicateurs : le taux de chômage et le taux de sous-emploi au sens du BIT, la part des chômeurs dans la population active, le taux d’emploi. La majeure partie des écarts entre pays européens s’explique par des différences d’exposition au chômage qui affectent simultanément l’ensemble des segments de la population active. Pour autant, les effets de composition ne sont pas négligeables. Si la France avait la composition de la main-d’oeuvre du Royaume-Uni ou des pays du nord de l’Europe, son taux de chômage serait de façon comptable réduit d’un point. Si elle avait celle des pays du sud de l’Europe, la hausse de son taux de chômage serait comprise entre 1 point (Italie) et près de 3 points (Portugal). La France est surtout pénalisée par la part importante des peu diplômés et par un déficit de qualifications intermédiaires."
Physical Description:37 p.
Digital