Analyse de la mortalité générale et par cancer des travailleurs et ex-travailleurs d’Électricité de France - Gaz de France
"L’Institut national de veille sanitaire (Invs) a profité d’importantes études épidémiologiques menées sur le personnel d’Electricité de France- Gaz de France (Edf-Gdf) depuis 1978, pour étudier sa mortalité générale et les effets des expositions professionnelles à certaines substances chimique...
Main Authors: | , , , |
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Institution: | ETUI-European Trade Union Institute |
Format: | TEXT |
Language: | French |
Published: |
Saint-Maurice
2005
INVS |
Subjects: | |
Online Access: | https://www.labourline.org/KENTIKA-19295650124910138329-analyse-de-la-mortalite-genera.htm |
Summary: | "L’Institut national de veille sanitaire (Invs) a profité d’importantes études épidémiologiques menées sur le personnel d’Electricité de France- Gaz de France (Edf-Gdf) depuis 1978, pour étudier sa mortalité générale et les effets des expositions professionnelles à certaines substances chimiques dans la mortalité par cancer. L’étude a porté sur 182 053 hommes ayant travaillé au moins un an consécutif dans l’entreprise avant 1995 parmi lesquels 15 934 sont décédés avant 1999. Par son ampleur et sa durée, cette enquête est donc exceptionnelle. Globalement, la mortalité de la population considérée est plutôt moins élevée que celle de la population française en général. Cependant, des inégalités fortes entre catégories professionnelles sont observées au sein de l’entreprise, avec une mortalité très supérieure chez les ouvriers non qualifiés. Les tumeurs sont la première cause de décès (42 %) devant les maladies de l’appareil circulatoire (22 %) et les morts violentes (13 %) tels que accidents ou empoisonnements. Pour les principales causes de décès, une hiérarchie des métiers face au risque se dégage, avec des niveaux de mortalité plus élevés chez les travailleurs de l'entretien, les électriciens et les métiers en distribution, contremaîtres mis à part. Les analyses ont montré que certaines substances utilisées et connues pour être cancérogènes ont augmenté le risque de décès chez les personnes exposées. C’est notamment le cas de l’amiante sur les cancers bronchopulmonaires et de la plèvre et de la silice cristalline sur les cancers bronchopulmonaires. Les rayons ionisants et les champs électromagnétiques n’ont pas été considérés dans le cadre de cette étude." |
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Physical Description: | 84 p. Digital |