af014032: Dans le tunnel Thomas. Europark "en" Ruimte Morguen
"Affiche uitgegeven in 2005 door Plus Tôt Te Laat (PTTL) voor tentoonstellingen. Afbeelding: foto van een gebouw met affiches voor de ramen en geparkeerde auto's ervoor. Onderschrift: VENSTERGALERIJ EUROPARK. Tekst: PTTL Middaglijnstraat 23 rue du meridien 1210 St Josse Ten Noode www.pttl....
Main Author: | |
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Institution: | Amsab-Institute of Social History |
Format: | IMAGE |
Published: |
2005
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10796/1B62FF08-76E0-4C4B-B74F-67FCA1F07404 |
Summary: | "Affiche uitgegeven in 2005 door Plus Tôt Te Laat (PTTL) voor tentoonstellingen. Afbeelding: foto van een gebouw met affiches voor de ramen en geparkeerde auto's ervoor. Onderschrift: VENSTERGALERIJ EUROPARK. Tekst: PTTL Middaglijnstraat 23 rue du meridien 1210 St Josse Ten Noode www.pttl.be COLLECTIF ARTISTES + CHÔMEURS(EUSES) ASBL P.T.T.L. VZW BRUXELLES 2003 DANS LE TUNNEL THOMAS Bruxelles Nous Appartient et PTTL En septembre 2003 l’association Bruxelles Nous Appartient, Brussel behoort ons toe, propose à PTTL, d’illustrer graphiquement des interviews qu’ils ont faites avec des gens du quartier rue d’Aarschot – rue du progrès situé à Schaerbeek. Les affiches (peintures à la main sur tapisseries) ont été collées, pendant 2 semaines, dans le tunnel Thomas, reliant les rues précitées, où passent un grand nombre de tramways et de gens. Le texte explique, à travers les réactions des passants, les différents enjeux du projet. « C’est quoi comme publicité ? » Une question qui en dit long sur notre perception des affiches dans l’espace public. Elle présuppose déjà qu’il s’agit de publicité avant même de se demander si c’est oui ou non de la publicitaire où l’enjeu de la communication est commercial. L’enjeu de notre « communication » est de donner un support à des expressions publiques (gratuites) dans l’espace public. Je dirais même que c’est de la publicité mais dans le vrais sens du terme c à d « rendre public ». Les affiches dans le tunnel posent des questions/propositions d’ordre politique ou-et d’ordre humain ou-et d’ordre humoristique, poétique et n’assènent pas à coup de marteau l’idéologie de la démocrature commerciale. La parole publicitaire est construite pour servir ses intérêts et structure l’esprit dans un but bien précis, faire du spectateur un client. Les affiches du tunnel se présentaient donc comme une opposition à cette façon de procéder : nous désirons parler sans vouloir convaincre. Parlers sans à priori de la réception, de ce qui va être compris. Parler sans vendre du prêt-à-penser. « C’est des peintures d’enfants, je peux en faire autant » Nous avons choisi volontairement des formes d’expressions familières, proches, par leur aspect rudimentaire, de celles des enfants. Des dessins qui techniquement n’ont rien de spectaculaire, ni d’infaisable, que du contraire. Un dessin comme de l’écriture comme un langage, simple et surtout utilisable par tous. « Savoir dessiner » n’est pas le propos. Les affiches sous-tendent que le dessin n’est pas une affaire de technique mais d’expression. Et l’expression est l’affaire de tous et pas seulement d’un petit groupe qui en possède soi-disant les clefs. Dessiner, c’est inviter tout le monde à en faire autant. En collant des morceaux de papier blanc sur les murs, nous avons encouragé cette pratique. Elle existait bien sûr avant notre passage, mais peut-être s’est elle un peu réveillée à cette occasion. « C’est du vandalisme » Des affiches ont été déchirées, certains appèleront cela du vandalisme, je l’appellerai « participation ». Nous nous attendions à ces déchirures et nous n’avons pas cherché à les éviter en s’abritant derrière des vitres blindées. Il était important de se mettre à portée de main du regardeur donc nous avons choisi de ne pas coller les affiches trop haut. Je parlais plus haut de « participation » car il s’est installé un dialogue tacite entre les colleurs et les déchireurs. Nous avons composé de nouvelles images, avec ces déchirements, en surcollant des bouts et en repeignant dessus. En venant tous les trois jours, on a alimenté la « conversation » en collant à chaque fois de nouvelles affiches. Après un certain temps, on commençait à prendre la mesure du tunnel et l’on pouvait même observer que ça déchirait moins, que les s’habituaient à la présence des affiches. « Qu’est que ça apporte au quartier ? » Malheureusement cher Monsieur, ces affiches, comme dirait la pub, « ce ne sont que quelques pâtes … » Je crois quand même que la simple présence dans l’espace public d’une affiche comme « enfermée domestiquée » a des répercussions dans la tête des habitants. « La porte du commissariat, elle est à moi », est une phrase chantée par PITCHO, rappeur bruxellois. L’avoir écrite sur papier peint à été pour nous le début de l’organisation des résonances résistantes au système. Emmanuel Tête. Fevrier (sic) 2004. ANTWERPEN 2005 EUROPARK “EN” RUIMTE MORGUEN Lekker thuis in de beschaving De vraag “Wat is dat voor reclame?”, maakt heel wat duidelijk over hoe we reclameaffiches waarnemen. Bijna alle beelden die we in de publieke ruimte zien hebben betrekking op commerciële boodschappen. de affiches van PTTL staan echter voor een artistieke expressie in de publieke ruimte. Doordat de affiche publiek gemaakt wordt spreken we over “sociale publiciteit”. Door “meningen” op de straatmuren te plakken worden de PTTL-affiches omgevormd tot politieke affiches. “Publiciteit” met een sociale maar vooral menselijke boodschap. De commerciële en ideologische taal van de reclame wordt hierbij op een humoristische manier gedeconstrueerd. De toeschouwer is tenslotte geen klant! De boodschap van deze affiches is te lezen als: “Lekker thuis in de beschaving”. De tentoongestelde affiches van PTTL zijn op behangpapier geschilderd. Behangpapier verwijst naar “het interieur”. Door de beelden op straat te afficheren, ontstaat een contradictie die vervreemdend werkt. De eenvoudige vormentaal laat denken aan kindertekeningen. De afstand tussen de tekenaar en toeschouwer wordt zo tot het minimum herleid. Zowel de persoonlijke teken- en schilderstijl van de kunstenaars, als hun interactie op het stalenboek van “het behangfabriek”, maakt dat de affiches een persoonlijke boodschap krijgen. “La porte du commissariat, elle est à moi”, een zinnetje van de Brusselse rapper PITCHO, dit zinnetje op behangpapier geschilderd wordt ook mijn verzet tegen het systeem… Zo zag ik een jongetje van een jaar of tien met zijn rug tegen de muur, wachtend op de tram met een losgeraakte hoek van mijn affiche spelen, in gedachten duidelijk ergens anders, stak hij het stukje in zijn mond, en at het op. Ik heb jongeren gezien, die in het voorbijgaan met hun handen losjes de muren streelden en afscheurden wat ze onderweg los voelden zitten. (Manu Tête) Reclame is tijdelijk, het vernielen van affiches, kan je zien als een vorm van “onbewuste participatie”. Marc Schepers en Leen Derks Deze perstekst verscheen n.al.v. (sic) de PTTL-tentoonstelling in RUIMTE MORGUEN A WINDOW WITH ANOTHER VIEW Waalse kaai 21-22, 2000 Antwerpen “Lekker thuis in de beschaving”. 3 Februari - 19 Maart 2005. Naast de presentatie in Ruimte Morguen waren er ook affiches van PTTL te zien in de sociale hoogbouwwijk “Europark”, dienstencentrum “Ter Welen” Ernest Claesstraat, Antwerpen Linkeroever." |
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Physical Description: | papier geheel: hoogte, 30 cm geheel: breedte, 42 cm affiche |