af015114: Les chemins de la drogue

"Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir voor drugsbestrijding. Afbeelding: vijf wereldkaarten waarop de drugsproductie per land staat aangeduid; vijf kleurenfotootjes over drugsproductie, -bestrijding en -transport. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 2 Les chemins de la dr...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Simonis-Design (ontwerpbureau), Le Soir (uitgever)
Institution:Amsab-Institute of Social History
Format: IMAGE
Published: 2007
Online Access:https://hdl.handle.net/10796/20BDBDAA-D542-4D13-A03F-385A12388C25
Description
Summary:"Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir voor drugsbestrijding. Afbeelding: vijf wereldkaarten waarop de drugsproductie per land staat aangeduid; vijf kleurenfotootjes over drugsproductie, -bestrijding en -transport. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 2 Les chemins de la drogue. Vingt-cinq ans après son invention, la « guerre à la drogue » n’est plus une image : elle mobilise les armées de plus de quinze pays, finance au moins quatre mouvements majeurs de guérilla. L’enjeu : en pactole de 236 milliards d’euros. TROIS NIVEAUX DE GROUPES DE TRAFIC DE DROGUE. Grands groupes organisés. Les larges organisations, durables et hautement structurées, correspondant à de grandes entreprises transnationales, sont celles dont on parle le plus. A l’exemple de la Cosa Nostra sicilienne à son apogée, ou des cartels colombiens, comme celui de Cali, aujourd’hui défait, ou les nouveaux cartels mexicains qui semblent avoir pris la relève des précédents. Petits réseaux criminels. Ce sont de petits groupes flexibles, réunissant souvent de façon temporaire des entrepreneurs et petits fournisseurs de services criminels. L’exemple type le plus actuel : les réseaux organisés de l’Afrique de l’Ouest. Groupes peu organisés. Ils recouvrent une multitude de personnes qui, souvent, ne se considèrent pars elle-mêmes comme des criminels professionnels. Ils sont habituellement organisés par marchés locaux. Trafics illicites dans le monde. Le trafic de drogue est, de loin, le plus lucratif trafic de produits illicites. Et sur l’ensemble de la filière, c’est particulièrement l’activité de transport international qui génère la part majeure des revenus de ce secteur. Les fonds obtenus par les groupes actifs sont fréquemment utilisés pour financer d’autres activités criminelles, mais aussi des insurrections politiques armées. Le cannabis et la résine de cannabis. De 2003 à 2005, le royaume du Maroc a réduit de 50% les surfaces cultivées, et réduit de deux tiers sa production de cannabis. Trop tard cependant pour éviter le développement et l’exportation depuis 2006 d’un crime organisé marocain. Les amphétamines et l’ecstasy. La Chine du sud-est et le Myanmar (Birmanie), à sa frontière chinoise, sont en guerre contre les labos clandestins qui alimentent en amphétamines un marché chinois exponentiel ainsi que plus de la moitié du marché asiatique. Avant 2002, la Corée du Nord abritait nombre de ces laboratoires. La cocaïne. La Colombie demeurait en 2006 le premier producteur de cocaïne au monde (610 tonnes). La guérilla des FARC ainsi que, dans le camp adverse, les paramilitaires de l’AUC sont impliqués dans la production et le trafic internationale de drogue. Pérou et Bolivie demeurent attachés au symbole de la feuille de coca et de sa libre culture pour un usage traditionnel. Cette singularité débouche sur des tensions et affrontements politiques au niveau tant national qu’international. Le chaos de la Somalie a permis l’ouverture d’une nouvelle route de la cocaïne via les ports du sud du pays et ensuite le Kenya. Le marché de la drogue (qat, cocaÏne, stimulants) est l’un des revenus à la fois des combattants islamistes et des seigneurs de guerre. Après l’Espagne et les Pays-Bas, le Maroc et la Mauritanie sont devenus les portes d’entrée de la cocaïne à destination de l’Europe. La criminalité locale liée au cannabis semble ainsi se recycler. L’opium. Afghanistan et Pakistan combattent à la fois une criminalité organisée afghano-pakistanaise aux ramifications planétaires, et des insurrections pachtoune et islamiste, notamment talibane, financées par la taxation des revenus de la drogue. L’Iran, porte de sortie de l’opium afghan, saisit à elle seule 68% de l’opium mondial. L’armée a construit et protège une authentique « ligne Maginot » dans les déserts de l’Est visant à contrer les convois chameliers. L’héroïne. Après une période de flottement de 1994 à 1998, la Colombie gagne chaque année un peu plus son combat contre l’héroïne, jusqu’ici aux mains des paramilitaires. Le pavot pourrait dispara tre d’ici à 2015. Le Myanmar (Birmanie), second producteur mondial, ne fournit plus qu’un dixième de l’héroïne mondiale ‘six fois moins qu’en 1998) et combat avec succès le pavot dans les territoires Wa, aux frontières de la Chine. Mais les territoires Shan du sud, cœur du Triangle d’Or et zone traditionnelle d’insurrection, se sont réveillés : leur production vient de doubler. Producteurs afghans, cartels pakistanais, transporteurs iraniens : les pays du Croissant d’Or (Iran, Pakistan, Afghanistan) interceptent 63% de l’ensemble des dérivés mondiaux du pavot, au prix d’une coopération militaire, policière et de renseignement qui prévaut sur tout autre impératif géopolitique. LE SOIR. Réalisation Services Monde et Infographie du journal Le Soir, Simonis-design.be. Crédits : Belga, AFP, AP, EPA. Sources : ONUDC, rapport mondial 2007. 2007 © LE SOIR. FULL TEXT AVAILABLE AT AMSAB-ISH"
Physical Description:papier
geheel: hoogte, 42 cm
geheel: breedte, 58 cm
affiche