af015122: Le conflit israélo-arabe

"Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir tegen het Arabisch-Israëlisch conflict. Afbeelding: kaarten van Israël en zijn buurlanden tijdens het verdelingsplan (1947), de wapenstilstand (1949), de Zesdaagse Oorlog (1967) en de oorlog in Libanon (1982); kaart van de Westelijke J...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Simonis-Design (ontwerpbureau), Le Soir (uitgever)
Institution:Amsab-Institute of Social History
Format: IMAGE
Published: 2007
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/10796/2C753303-7A6F-4A32-809C-CADEB4166214
Description
Summary:"Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir tegen het Arabisch-Israëlisch conflict. Afbeelding: kaarten van Israël en zijn buurlanden tijdens het verdelingsplan (1947), de wapenstilstand (1949), de Zesdaagse Oorlog (1967) en de oorlog in Libanon (1982); kaart van de Westelijke Jordaanoever, de Golanhoogten en de Gazastrook waarop de Israëlische nederzettingen die feitelijk verbonden zijn aan Israël, de Israëlische nederzettingen verblijvend op de Westelijke Jordaanoever, de Israëlische nederzettingen op de Golan, de grensmuur en de bezette gebieden zijn aangeduid; kaart van Jeruzalem waarop de lijn van de wapenstilstand van 1949, de oude stad, Jeruzalem tussen 1949 en 1967, Jeruzalem geannexeerd sinds 1967, de scheidsmuur voltooid of in aanbouw, de geplande muur, de belangrijkste controleposten, de Palestijnse stedelijke grondgebieden, de gebieden aan de Israëlische kant van de muur en feitelijk geannexeerd en de nederzettingen zijn aangeduid; portretfotootjes (kleur en zwart-wit) van Theodor Herzl, Ariel Sharon, Hassan Nasrallah, Ehud Barak, Hafiz al-Assad, David Ben-Gurion, koning Hoessein van Jordanië, Menachem Begin, Anwar Sadat, Yitzchak Rabin en Yasser Arafat. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 16 Le conflit israélo-arabe. Le problème israélo-arabe est avant tout un conflit israélo-palestinien. Ou comment partager une terre revendiquée par deux peuples, l’un « revenu » pour partie au terme de près de deux mille ans d’exil, l’autre y vivant depuis des centaines d’années ? Des réfugiés palestiniens dépossédés, des colons juifs radicaux et une Jérusalem sainte pour les trois religions monothéistes rendent le conflit inextricable. 1947. Le plan de partage. Les jeunes Nations unies adoptent un plan de partage le 29 novembre 1947, entre deux Etats, juif et arabe, à créer dans la Palestine sous mandat britannique. L’Etat juif devait recevoir 56% des terres et abriter une forte minorité arabe (49%). Les Arabes palestiniens refusèrent ce plan et lancèrent les hostilités contre les juifs. 1949. Les armistices. La guerre devient israélo-arabe dès le 14 mai 1948 après la proclamation de l’Etat d’Israël. Celui-ci finit par battre les milices palestiniennes et les armées arabes, conquérant 78% de la Palestine. La Cisjordanie et la partie Est de Jérusalem sont annexées par la Jordanie, la bande de Gaza administrée par l’Egypte. Naissance du problème des réfugiés pour 750.000 Palestiniens. 1967. La Guerre des Six Jours. Une grande tension israélo-arabe aboutit à une nouvelle guerre, dite « des Six Jours », qui voit Israël enfoncer les armées arabes voisines, et s’emparer du Sinaï égyptien, de Gaza, de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et du Golan syrien. Israël annexe tout Jérusalem et le Golan. Des colons juifs s’installent dans tous les territoires occupés. 1982. La guerre du Liban. Pour en finir avec les miliciens palestiniens qui harcèlent Israël depuis le Liban en pleine guerre civile, l’Etat juif envahit ce dernier jusqu’à Beyrouth. Après des massacres de Palestiniens par des chrétiens libanais soutenus par Israël, l’armée israélienne finira par se retirer, n’occupant plus qu’une bande « de sécurité » à sa frontière, elle-même évacuée en 2000. Le sionisme. L’idéologie du sionisme politique (de Sion, une colline de Jérusalem) prône le rassemblement des juifs en Palestine, terre historique pour le peuple juif, et leur émancipation dans un Etat indépendant. Voici la définition d’Elie Barnavi, historien israélien : « Produit de la longue mémoire du peuple juif, le sionisme s’affirme comme la continuation et la conclusion logique de l’histoire de ce peuple ; il est en fait rupture d’avec la tradition, fuite en avant, défi et révolution. (…) Le sionisme sera, à peu d’exceptions près, un mouvement purement laïque, pour lequel la religion se réduit à un ensemble de symboles culturels, à une geste nationale. (…) C’est aussi l’expression de la désillusion émancipatrice, une réaction de déception, d’humiliations et de peur qui transforme mémoire historique et tradition nationale en mouvement politique. » C’est le journaliste autrichien Theodor Herzl (photo) qui traduira cette aspiration en théorie politique dans « L’Etat des juifs », paru en 1896. Depuis les années 1880, des juifs avaient gagné la Palestine. Des colons continuèrent à s’y établir malgré l’hostilité des populations locales et l’Etat d’Israël sera proclamé en 1948, après le génocide perpétré par les nazis. L’enjeu de l’eau. La pénurie d’eau constitue un problème capital au Proche-Orient, principalement pour Israël, la Jordanie et les territoires palestiniens. Des tensions politiques motivées par l’exploitation des ressources en eau n’ont pas manqué au XXe siècle. Les conquêtes territoriales israéliennes occupent une grande importance dans ce dossier : Israël puise sur le Golan 30% de sa consommation en eau et entre 35 et 40% dans les nappes aquifères situées sous la Cisjordanie (où, selon la Banque mondiale, les Palestiniens ne jouissent que d’environ 10% de leur propre eau, qu’ils paient plus cher que les Israéliens). Les Palestiniens, estiment aussi que le tracé du mur-barrière permet aux Israéliens de récupérer un maximum d’eau de Cisjordanie. De nombreuses communautés palestiniennes ne sont pas reliées à un réseau d’eau potable. Toute paix entre Israéliens et Arabes comportera un important volet sur l’eau et son partage régional. ISRAËL > < LIBAN. Depuis l’arrivée au pays du cèdre des combattants palestiniens chassés par la Jordanie en 1970, ceux-ci utilisaient le Liban comme base arrière pour harceler Israël. Formant presque un Etat dans l’Etat libanais, les Palestiniens participèrent au cocktail de raisons qui déclencha la guerre civile (1975-90). L’armée israélienne intervint au Liban en 1978, puis surtout, en 1982, sous la houlette d’Ariel Sharon où elle s’empara de Beyrouth. L’Organisation de libération de la Palestine d’Arafat dut quitter le pays. Les Israéliens, eux, le s’en allèrent définitivement en 2000. Ce qui n’empêcha pas le Hezbollah (mouvement chiite pro-iranien) de Nasrallah de provoquer un conflit de 2006, qui vit Israël réagir de manière disproportionnée. ISRAËL > < SYRIE. A l’exception d’un dirigeant syrien (Husni al-Zaïm (sic)) prêt à collaborer avec Israël en 1949, l’histoire des relations israélo-syriennes est celle d’une profonde hostilité. Participant aux guerres perdues de 1948, 1967 et 1973, la Syrie cherche depuis le second conflit à récupérer les hauteurs du Golan occupées puis colonisées par Israël. En janvier 2000, l’Israélien Ehoud (sic) Barak et le Syrien Hafez El Assad (sic) qui négociaient cahin-caha, faillirent aboutir à la paix, mas échouèrent finalement. Le Golan, apprécié par les touristes israéliens, est stratégique surtout pour ses richesses aquifères. ISRAËL > < JORDANIE. Une conjonction d’intérêts entre le roi Abdallah 1er et le jeune Israël de David Ben Gourion permit l’annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est par la Jordanie (alors Transjordanie) en 1948. Mais durant la guerre de 1967, Israël s’empara de ces territoires. La Jordanie accordera rapidement la citoyenneté à ses réfugiés palestiniens, majoritaires au royaume. Proche de l’Occident, le roi Hussein, au pouvoir entre 1952 (après l’assassinat d’Abdallah par un nationaliste palestinien à Jérusalem) et sa mort en 1999, conclut la paix avec Israël en 1994, juste après les accords israélo-palestiniens d’Oslo. ISRAËL > < ÉGYPTE. L’Egypte, leader du monde arabe en tant que pays le plus ancien et le plus peuplé, n’a pas tardé à montrer sa solidarité avec les Palestiniens. Mais les Egyptiens subirent défaite sur défaite : en 1948 (indépendance d’Israël), en 1956 (une invasion israélienne du Sinaï avec la complicité des Britanniques et des Français qui reprochaient au président Nasser la nationalisation du canal de Suez – les Israéliens durent cependant se retirer sous la pression américaine), en 1967 (guerre des Six Jours) et en 1972 (guerre d’Octobre). Ce dernier épisode avait néanmoins vu les Egyptiens à deux doigts de battre Israël. Le président Sadate initiera alors, en 1977, la paix avec le Premier ministre israélien Menahem Begin avec l’appui de l’Américain Carter (pacte signé en 1979). Cette paix restera « froide » en raison de l’hostilité de la population qui reproche à ses dirigeants d’avoir abandonné la cause palestinienne. Anouar el-Sadate sera d’ailleurs assassiné en 1981 par un islamiste pour cette « trahison ». Depuis lors, les Egyptiens sont des intermédiaires actifs entre Israéliens et Palestiniens sous la houlette du président Hosni Moubarak. ISRAËL > < PALESTINIENS. Les populations palestiniennes ont toujours montré leur hostilité au projet sioniste. Mais elles-mêmes n’avaient pas un idéal nationaliste clair au début du XXe siècle. Celui-ce se forgera dans l’adversité, contre les étrangers (première grande révolte contre l’occupant britannique en 1936, opposition à la création d’Israël en 1947/48). Battus car faibles et mal organisés, les Palestiniens attendront la constitution des mouvements politiques (Fatah de Yasser Arafat, FPLP, etc.) pour matérialiser une résistance qui recourut au terrorisme dans les années 60 et 70. Face à un Israël de plus en plus puissant, cette résistance externe connut des déboires en Jordanie puis au Liban avant que la première intifada (sic) (soulèvement), en 1987, ne vienne rappeler que les populations occupées en 1967 refusaient leur sort. Arafat signera les accords d’Oslo en 1993 avec Yitzhak Rabin et Shimon Peres, qui permirent l’instauration d’une Autorité palestinienne mais qui échouèrent en raison du jusqu’au-boutisme des extrémistes palestiniens et de la poursuite de la colonisation juive contraire à l’esprit de la paix. Une seconde intifada (sic), plus meurtrière, commencera après l’échec d’un sommet en 2000 aux États-Unis. Les juifs orientaux. A partir de 1948 et jusqu’à la fin des années 60, quelque 750.000 juifs des pays arabes et d’Iran, rencontrant l’hostilité locale en raison de la création de l’Etat hébreu, émigrèrent en Israël, un pays créé surtout par les juifs d’Europe de l’Est, les ashkénazes. Les principaux problèmes entre Israéliens et Palestiniens. Les réfugiés palestiniens. La question la plus cruelle et la plus insoluble. Quelque 750.000 Palestiniens avaient été chassés ou avaient fui les combats en 1948 : Israël n’a jamais autorisé leur retour et 400 villages ont été rasés. Une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU de la même année dit qu’ « il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins ». Les réfugiés palestiniens sont actuellement environ 1,7 million à Gaza et en Cisjordanie, 1,6 million en Jordanie, 430.000 en Syrie, et 400.000 au Liban. De ces chiffres, quelque 1,4 million vivent dans des camps. Israël estime qu’ils pourraient rejoindre un futur Etat palestinien mais pas leurs anciens foyers en Israël, car ils feraient vite pencher la balance démographique en leur faveur. Mais la majorité des réfugiés disent exiger le retour dans leurs foyers. Les colonies et le « mur ». Depuis la guerre de 1967, de nombreuses colonies juives ont été établies dans les territoires occupés, avec l’accord tacite ou direct des gouvernements israéliens de gauche comme de droite. En 2007, quelque 460.000 Israéliens juifs résident à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, parmi 2,5 millions de Palestiniens. Les 7.500 colons de la bande de Gaza ont été évacués de force par Israël en 2005. Le mur-barrière de sécurité construit depuis 2003 par Israël englobe une majorité de ces colons (et prive beaucoup de Palestiniens d’un accès direct à leurs terres). Les autres, vivant dans des colonies isolées, sont souvent des radicaux qui estiment que cette terre « est un don de Dieu ». Le mur-barrière a empêché de nombreux attentats mais il pénètre parfois profondément en Cisjordanie et prévient l’avènement d’un Etat palestinien doté d’une continuité territoriale. Il a été déclaré illégal par un avis de la Cour internationale de justice en 2004. Jérusalem. Après les réfugiés, la seconde difficulté majeure reste une ville, Jérusalem. Abritant les premiers lieux saints juifs et les troisièmes lieux saints musulmans (et également des lieux saints chrétiens), la ville a été réunifiée et annexée par Israël après 1967, mais ces faits accomplis ne sont pas reconnus par la communauté internationale ni le fait qu’Israël en a fait sa capitale. Les Israéliens ont aussi bâti une dizaine de cités-dortoirs, des colonies, à l’Est (arabe) de la ville et, depuis 2003, ils construisent, pour « raisons de sécurité » un mur de béton haut de huit mètres qui coupe des quartiers arabes en deux et privent de nombreux habitants de Cisjordanie de leur centre de vie professionnelle, éducative ou sanitaire. Sauf exceptions, l’entrée de la ville est interdite aux Palestiniens qui n’y habitent pas. Faire des quartiers juifs la capitale d’Israël et des quartiers arabes celle de la Palestine est une piste avancée dans les projets de paix. LE SOIR. Réalisation Services Monde et Infographie du journal Le Soir, Simonis-design.be. Crédits : Simon Bonn, Keystone, AP/Eyal Warshavsky, Ronen Zvulun, EPA/Nati Shohat. Sources : Onu, HCR, le Monde diplomatique, Juillet 2007. 2007 © LE SOIR. FULL TEXT AVAILABLE AT AMSAB-ISH"
Physical Description:papier
geheel: hoogte, 42 cm
geheel: breedte, 58 cm
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