La reunion des bureaux de l'I.O.S. et de la F.S.I. (press cutting)

015b_0048_001 "L'Humanite" Paris 27.10.36. La réunion des bureaux de l'I.O.S. et de la F.S.I. Les débats à la réunion commune des bureaux de la F.S.I. et de l'I.O.S. se sont termines tard dans la soir&eacute...

Full description

Bibliographic Details
Institution:MCR - The Modern Records Centre, University of Warwick
Language:English
French
Published: 27 October 1936
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10796/5F77635D-8020-4A9E-BD82-17592661537B
http://hdl.handle.net/10796/59E9A5BC-B044-4E2A-B167-F71CC100F29D
Description
Summary:015b_0048_001 "L'Humanite" Paris 27.10.36. La réunion des bureaux de l'I.O.S. et de la F.S.I. Les débats à la réunion commune des bureaux de la F.S.I. et de l'I.O.S. se sont termines tard dans la soirée d'hier, après l'élaboration, par une sous-commission, de la resolution que nous publions d'autre part. On remarquait, parmi les délégués, Citrine, Hicks (députe aux communes); Meertens (Belgique), Modogliani, Pietro Nenni (Italie), Galardo (Espagne), Adler (secrétaire de l'I.O.S.), Greenwood, Dallas (député aux communes); Gillois, secrétaire de la section extérieure du Labour Party; Léon Jouhaux et Buisson, de la C.G.T. française; Bracke, Longuet, Grumbach, Séverac, Zyromski, du Parti S.F.I.O. de Franec [France]. Nous avons demandé à différentes reprises aux délégués sortant pour quelques instants de la salle de séance des renseignements et leur opinion sur le débat. Ils furent les uns et les autres réservés et indiquèrent: La discussion sera longue car le problème posé est très important et délicat. Nous allons arriver à nous mettre d'accord. Enfin la séance est levée vers 20 h. 30, et Grumbach déclare : La résolution qui va vous être remise apporte quelque clarté sur la Question et cela c'est important. , Notre camarade Bulssen. secrétaire-adjoint de la C.G.T- déclare : La position prise par les deux bureaux indique un progrés certain en ce qui concerne l'angoissant problème espagnol. Elle traduit l'évolution du mouvement travailliste anglais depuis son dernier congrès, évolution qui le rapproche sensiblement de la position de notre C.G.T. française. Nous posons la question à un groupe de délégués : — Mais quelle réponse avez-vous décidé de faire à la proposition d'action commune adressée par Marcel Cachin et Maurice Thorez au nom de l'Internationale communiste ? On nous répond d'une manière assez peu précise : Il fallait d'abord définir la position commune des deux Internationales avant de se prononcer sur cette proposition, qui sera examinée par la suite. Certains même semblent croire que cette lettre émanait du Parti communiste français, alors que chacun sait que Cachin et Thorez sont membres du Comité Executif de l'Internationale communiste, qu'ils avaient le mandat ferme de faire cette proposition et qu'ils ont d'ailleurs, à plusieurs reprises, fait des démarches dans le même sens auprès de l'I.O.S. Il convient aussi de préciser que la lettre a été remise au citoyen de Brouckère à son hôtel. Il est regrettable que la proposition faite par les camarades n'ait pas été retenue pour donner plus d'efficacité aux mesures préconisées dans la résolution adoptée par les deux bureaux. Le camarade Stolz, Secrétaire de la F.S.T. a donné a l'issue de la réunion quelques précisions sur la séance. Il a indiqué que Léon Jouhaux avait donne lecture de la lettré de la Féderation du bâtiment demandant au nom de ses 500,000 adhérents la réalisation de l'unité internationale, et souligné l'ardent désir d'unité internationale qui anime les syndicats de France. Il a ensuite rappelé que plusieurs délegations se sont présentées dans la journée pour déposer des résolutions, en particulier une délégation de la commission de solidarité du rassemblement populaire composée du professeur Langevin, du citoyen Emile Kahn et du camarade Chamet. Stolz a déclaré que les propositions faites par ces camarades pour le soutien du peuple espagnol seront examinées ultérieurement. — D. Le message du parti socialiste espagnol à la reunion des internationales politique et syndicale On téléphone de Madrid : Le Parti socialiste espagnol a envoyé un message à la réunion de l'Executif a de la IIe Internationale avec celle de la Federation Syndicale Internationale pour leur demander de faire valoir toute leur influence pour faire cesser le blocus contre l'Espagne républicaine, con séquence pratique de la politique de non-intervention. Dans sa lettre, le Parti socialiste espagnol fait allusion au traité commercial conclu récemment entre la France et l'Espagne dans lequel la France demandait expressément que tout équipement militaire dont aurait besoin l'armée espagnole soit acheté en France. Le message souligne qu'en contradiction flagrante avec cette décision française, le gouvernement actuel de ce dernier pays a pris l'initiative de suspendre l'envoi de matériel de guerre acheté déjà par l'Espagne. Le message se termine par ces paroles : " Si on n'avait pas barré le chemin auquel le gouvernement républicain de l'Espagne devait avoir acces suivant le droit international, il aurait eu raison depuis longtemps déjà de l'insurrection fasciste ". 292/946/15b/48
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