La Voix du travailleur algérien / Fédération de France de l'Union des syndicats des travailleurs algériens

Jacques Simon est né à Palat en Algérie en 1933. Etudiant en Lettres à Paris, il s'engage dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie après le congrès du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) à Hornu en juillet 1954. Il adhère au Parti communiste internationa...

Full description

Bibliographic Details
Institution:Génériques
Format: TEXT
Language:Arabic
French
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10851/B412B529-90B4-4265-8CB6-D00154A895C7
Description
Summary:Jacques Simon est né à Palat en Algérie en 1933. Etudiant en Lettres à Paris, il s'engage dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie après le congrès du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) à Hornu en juillet 1954. Il adhère au Parti communiste internationaliste (PCI) lié au Mouvement national algérien (MNA). Il participe à la création de la fédération de France de l'Union du syndicat des travailleurs algériens (USTA) où il dirige la commission économique et sociale et assure le secrétariat à son premier congrès de juin 1957. Il écrira de nombreux article dans son organesous son nom ou son le pseudonyme de Aklouf. Incorporé dans l'armée en 1958, il passe trente mois en Algérie et à l'hôpital militaire de Versailles. Par la suite, il s'installe en France comme instituteur tout en restant membre du PCI. De 1965 à 1971, il reprend ses études universiatires en droit et économie et en lettres et histoire. Militant actif au PCI, il participe activement aux mouvements de grève de 1968. Il quitte le PCI en 1970 pour se consacrer à des études sur l'Algérie. En 1972, il est rappelé au PCI à la demande de Mustapha Ben Mohamed (ancien dirigeant du MNA d'Alger) pour mener un travail sur l'Algérie. Il est alors à l'origine de la création du groupement des trotskystes algériens au sein du PCI qu'il codirige et qui deviendra plus tard le Comité de liaison des trotskystes algériens (CTLA). Elu à la direction du CTLA en France jusqu'à la fondation de l'Organisation Socialiste des Travailleurs dont il a rédigé le programme, il dirige le mensuelet la revue théorique du CTLA. En 1980, il devient le directeur de la revue. Il poursuit par la suite son implication politique en adhérant notamment au Parti socialiste en tant que membre de la Commission nationale de l'immigration. En 1990, il passe un doctorat en histoire, et rédige une thèse puis une biographie sur Messali Hadj. En 1995, il fonde avec d'autres chercheurs, le Centre de Recherche et d'Etude sur l'Algérie Contemporaine (CREAC) dont il devient le directeur. Organe de la Fédération de France de l'USTA,traite de la situation des travailleurs, du syndicalisme et de l'économie algérienne ainsi que celle des émigrés algériens en France. Dans son premier éditorial, le journal se revendique comme attaché à la personne de Messali Hadj, tout en affirmant son indépendance politique. Le journal fournit de nombreuses informations sur l'organisation syndicale, les conditions de vie et de travail des travailleurs algériens immigrés en France. Laparaît tout d'abord mensuellement dans sa première année. Après la décimation du bureau de l'USTA par le FLN en décembre 1957, la parution paraît plus difficilement. Le n°8 de janvier 1958 est réduit à quatre pages et à une photographie. Par la suite, son redressement est difficile, le journal paraît en février à avril 1958 puis de manière plus espacée. A partir de mai 1958, le journal ne paraît qu'une à deux fois par ans (4 numéros pour l'année 1959, puis respectivement un numéro pour les années 1960, 1961et 1962). Sa parution correspond alors à des temps forts de la vie syndicale, ses numéros se limitent essentiellement au mois de mai pour faire un bilan des mobilisations de l'USTA du premier mai.