L'urgence d'évaluation en protection de l'enfance : de l'influence des signalements reçus sur les pratiques des acteurs

DSTS = Diplôme supérieur en travail social Dans la pratique du travail social en Protection de l'Enfance, la maltraitance est une réalité indiscutable, en tant que violence à caractère intra-familiale. La famille est normalement pour l'enfant le premier lieu de protection, protection qui d...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bocher, Laurence
Other Authors: Cornier, Chantal
Institution:CEDIAS-Musée social
Format: TEXT
Published: Collège coopératif Provence-Alpes-Méditerranée (Aix-en-Provence)
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11160/11D6121D-4410-4DAE-A888-0B6804746768
Description
Summary:DSTS = Diplôme supérieur en travail social Dans la pratique du travail social en Protection de l'Enfance, la maltraitance est une réalité indiscutable, en tant que violence à caractère intra-familiale. La famille est normalement pour l'enfant le premier lieu de protection, protection qui doit être assurée par les adultes en situation de responsabilité vis à vis de lui. Mais pour que la protection parentale puisse être qualifiée de défaillante, il est nécessaire de l'évaluer. Or, en l'absence de définition claire relative au danger avéré ou présumé, cette évaluation n'est pas simple à poser, sachant que les acteurs institutionnels chargé de cette évaluation sont de fait aussi en responsabilité de proposer une éventuelle mesure de protection. La difficulté s'accroît lorsque cette évaluation doit être conduite en urgence, l'urgence s'entendant ici en tant qu'injonction à agir dans l'immédiateté. Où se situe l'origine de cette question d'urgence ? Qu'est-ce qui fait que dans certaines situations l'action d'évaluation ne pourra être différée, alors que dans d'autres elle pourra l'être, tel est le questionnement qui guide ce travail de recherche. L'approche, via démarche d'enquête, de pratiques d'acteurs positionés dans une fonction de décideurs, permettra de mettre en exergue le caractère empirique et subjectif de ces pratiques. A partir de ce constat, l'urgence n'est-elle pas de construire une méthodologie d'évaluation adaptée à la Protection de l'Enfance ? L'évaluation en urgence nécessite-t-elle donc alors une méthodologie particulière ou ne vient-elle pas plus cruellement faire ressortir cette absence de méthodologie ?
Published:2002