Libre Algérie., n°14 (juin 1988)

Jacques Simon est né à Palat en Algérie en 1933. Etudiant en Lettres à Paris, il s'engage dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie après le congrès du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) à Hornu en juillet 1954. Il adhère au Parti communiste internationa...

Full description

Bibliographic Details
Institution:Génériques
Format: TEXT
Language:Kabyle
Arabic
French
Published: juin 1988
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10851/3B228EF6-0E8C-4C29-BB61-4D32B44399C4
Description
Summary:Jacques Simon est né à Palat en Algérie en 1933. Etudiant en Lettres à Paris, il s'engage dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie après le congrès du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) à Hornu en juillet 1954. Il adhère au Parti communiste internationaliste (PCI) lié au Mouvement national algérien (MNA). Il participe à la création de la fédération de France de l'Union du syndicat des travailleurs algériens (USTA) où il dirige la commission économique et sociale et assure le secrétariat à son premier congrès de juin 1957. Il écrira de nombreux article dans son organesous son nom ou son le pseudonyme de Aklouf. Incorporé dans l'armée en 1958, il passe trente mois en Algérie et à l'hôpital militaire de Versailles. Par la suite, il s'installe en France comme instituteur tout en restant membre du PCI. De 1965 à 1971, il reprend ses études universiatires en droit et économie et en lettres et histoire. Militant actif au PCI, il participe activement aux mouvements de grève de 1968. Il quitte le PCI en 1970 pour se consacrer à des études sur l'Algérie. En 1972, il est rappelé au PCI à la demande de Mustapha Ben Mohamed (ancien dirigeant du MNA d'Alger) pour mener un travail sur l'Algérie. Il est alors à l'origine de la création du groupement des trotskystes algériens au sein du PCI qu'il codirige et qui deviendra plus tard le Comité de liaison des trotskystes algériens (CTLA). Elu à la direction du CTLA en France jusqu'à la fondation de l'Organisation Socialiste des Travailleurs dont il a rédigé le programme, il dirige le mensuelet la revue théorique du CTLA. En 1980, il devient le directeur de la revue. Il poursuit par la suite son implication politique en adhérant notamment au Parti socialiste en tant que membre de la Commission nationale de l'immigration. En 1990, il passe un doctorat en histoire, et rédige une thèse puis une biographie sur Messali Hadj. En 1995, il fonde avec d'autres chercheurs, le Centre de Recherche et d'Etude sur l'Algérie Contemporaine (CREAC) dont il devient le directeur.
Published:juin 1988