Les espaces santé jeunes : "l'expérience de Salon de Provence : espace d'interactions entre ""savoir-faire"" et attentes des jeunes"

DSTS = Diplôme supérieur en travail social Quelle approche, en l'an 2000, la société et particulièrement les jeunes ont-ils de la notion de santé ? Une absence de maladie, la bonne ou mauvaise santé, une affaire de personnes âgées... Le concept de santé ne cesse d'évoluer. En 1946, la cons...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Charles, Chantal
Other Authors: Blanchet, Maryse
Institution:CEDIAS-Musée social
Format: TEXT
Published: Université Paris 12 (Créteil)
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11160/15E2D5E5-9ADD-48DD-ADB0-5EA4838CB7D6
Description
Summary:DSTS = Diplôme supérieur en travail social Quelle approche, en l'an 2000, la société et particulièrement les jeunes ont-ils de la notion de santé ? Une absence de maladie, la bonne ou mauvaise santé, une affaire de personnes âgées... Le concept de santé ne cesse d'évoluer. En 1946, la constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé le définit comme "un état de complet bien-être physique, mental et social et pas seulement comme l'absence de maladie ou d'infirmité". En interaction avec son environnement, chaque jeune doit trouver ses "marques" dans la prise en charge de sa santé, dans ses dimensions biologique, psychologique et sociale. Mais une fois posés les préalables, la question essentielle reste "comment ?"Si la période de l'adolescence est porteuse de promesses pour l'avenir, elle est aussi une étape sensible de la vie du jeune. Elle peut se manifester par des conduites à risques qui, de conduites d'essai, peuvent devenir addictives (toxicomanies, anorexie, boulimie, dépressions, comportements de violence dirigés vers soi ou vers les autres, tentatives de suicides...) hypothéquant le capital-santé. Les instances politiques et les professionnels du secteur médico-social et éducatif - adultes en général - s'interrogent notamment depuis cette dernière décennie sur les moyens à mettre en oeuvre, pour une meilleure utilisation du système de soins et une approche plus efficiente de la santé des jeunes. Dans un registre de médecine préventive et de prévention globale, on assiste ainsi, depuis ces dernières années, à la création et à la multiplication de structures de proximité qui visent à rétablir le lien avec les institutions. Il s'agit de lieux d'accueil, de parole, d'écoute téléphonique, d'échange, de points santé, d'espaces santé jeunes. Une expérience de travailleur social dans la prévention-santé a guidé notre intérêt vers la spécificité et le fonctionnement des espaces santé jeunes dont la pratique se démarque des pratiques institutionnelles traditionnelles. Nous mettons en évidence l'intérêt et les limites de ce type de structures, à partir de l'expérience de Salon de Provence en région PACA. Comment de tels projets peuvent-ils s'inscrire dans le réseau de soins, tout en étant complémentaires et sans se substituer à l'existant ?
Published:2001