Summary: | DSTS = Diplôme supérieur en travail social
Ces professionnels (les), qui assument la prise en charge d'enfants suite à une décision administrative ou judiciaire, sont appelés « assistants (es) familiaux (les)», depuis la loi du 27 juin 2005. Une réelle distinction existe donc dorénavant entre les deux métiers : assistants (es) maternels (les) (gardes d'enfants pendant le travail des parents) et assistants (es) familiaux (les) (anciennes nourrices « à emporter » devenues depuis 1977, assistants (es) maternels (les) permanents (es) ). Chaque modification d'appellation correspond à une étape dans l'évolution de cette profession. Il ne s'agit plus seulement de materner et de nourrir l'enfant. La prise en charge dans un contexte familial doit contribuer, avec celle d'autres professionnels, au bon développement physique et psychique des enfants, tout en préservant la place et les droits des parents biologiques. Pendant longtemps, les hommes ont été considérés hors du champ de l'activité nourricière. Leur implication auprès de leur épouse dans la prise en charge des enfants n'apparaissait pas clairement, ou du moins ne faisait pas l'objet de préoccupations spécifiques. Depuis 1992, il est question de familles d'accueil. Sont-ils pour autant des « pères d'accueil » ? Comment la distribution des rôles évolue-t-elle au sein de ce métier qui était autrefois exclusivement exercé par des femmes ? Qui sont ces hommes qui, depuis quelques années, sollicitent et obtiennent un agrément d'assistant familial ? Il m'est apparu intéressant d'étudier la place des hommes dans l'accueil familial permanent : « pères d'accueil », conjoint d'assistantes familiales, ou assistants familiaux eux même et d'en percevoir l'impact sur le métier. L'enquête a été menée principalement au sein du dispositif d'accueil du Conseil Général des Ardennes et secondairement auprès de la Fondation Grancher dont le réseau de familles d'accueil est implanté essentiellement en Sologne.
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