af002130: La complicité du thérapeute et du soigné en gériatrie comme facteur de chronification
"Affiche van Philippe Deltour uitgegeven in 1981 door de Ligue d’Hygiène Mentale de Wallonie voor de studiedag “La complicité du thérapeute et du soigné en gériatrie comme facteur de chronification”. Tekst recto : Au Château du Pont d’Oye, Habay-la Neuve, le mardi 12 mai. Journée d’études organ...
Main Authors: | , , |
---|---|
Institution: | Amsab-Institute of Social History |
Format: | IMAGE |
Published: |
1981-1981
|
Subjects: | |
Online Access: | https://hdl.handle.net/10796/8AAE9BEE-AD0B-4E79-B413-BA8E4C13DDD6 |
Summary: | "Affiche van Philippe Deltour uitgegeven in 1981 door de Ligue d’Hygiène Mentale de Wallonie voor de studiedag “La complicité du thérapeute et du soigné en gériatrie comme facteur de chronification”. Tekst recto : Au Château du Pont d’Oye, Habay-la Neuve, le mardi 12 mai. Journée d’études organisée par la Ligue d’Hygiène Mentale de Wallonie en collaboration avec le Centre de Santé Mentale d’Arlon, et sous le Haut Patronage de Monsieur le Gouverneur de la Province du Luxembourg. Programme de la journée : 9h30 : Accueil des participants – Projection du film : « Angèle » de Yves Yerson. 10h : Conférence par Mesdames Balier et Hautefeuille, Membres de l’Association de Gérontologie du 13è – Paris. 11h : Débat. 12h30 : Lunch. 14h : Projection du film : « Promenade au pays de la vieillesse », Documentaire de la T.V. suédoise d’après Simone de Beauvoir. 15h30 : Table ronde présidée par J. Chantraine (Président de la Ligue d’Hygiène Mentale de Wallonie) ; Suzanne Petit (Ass. Soc) – Pierre Falisse (Docteur en médecine) – M. Moerman (Directeur Service Gériatrique « La Cerisaie ») – Mme Moussafia (Logopède) – Mr Boulanger (Docteur en médecine) – Mmes J. Balier – M. Hautefeuille (Association Gérontologie du 13ème). Participation : 350 F, 300 F (membres). La psychopathologie du troisième âge est la conclusion du règne de l’efficacité du sujet qui n’a de sens que soumis à un rôle et prisonnier de la valeur qu’un autre peut lui donner, ou lui retirer. Le soignant impose un rôle que le soigné observe avec plus ou moins de docilité. On pourrait dénoncer la secrète complicité que l’on découvre dans la passivité, l’inefficacité, l’infantilisme du vieillard. Attitudes « offertes » ou « imposées » ? L’Association Gérontologique du 13ème (10h). Josiane Balier, psychologue, infirmière responsable du Centre de jour Boussingault et Madeleine Hautefeuille, infirmière, participent au travail de l’Association de Gérontologie du 13ème depuis son origine, en 1968. L’Association définit ainsi son projet : « les actions entreprises se fondent sur la tentative de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées en tenant compte de l’ensemble des problèmes posés dans leurs dimensions physiques, psychologiques ou sociales. Elles doivent répondre par leurs structures, leurs moyens et leurs mentalités d’action, aux besoins de santé considérés dans leur globalité ». J. Balier et M. Hautefeuille nous relateront leurs expériences à partir du Centre de jour. Pourquoi le Centre de jour trouve-t-il son origine dans la psychiatrie ? Quel est le but de la réinsertion sociale ? Comment se servir de l’environnement ? En quoi la prévention évite la chronification ? Comment fonctionne un réseau ? Éd. resp. Ph. Van Ermengem, 7 bd du Nord, 5000 Namur. Tekst verso : « Angèle » (9h30). Le film d’Yves Yersin conte l’histoire vraie d’une vieille dame (qui joue son propre rôle) jadis fortunée et que la ruine contraint à entrer à l’asile : mais pas celui qu’elle voudrait, car elle n’y voit pas le Lac Leman de sa chambre… Démarches et formalités, description de la maison, de son peuple de vieillards mesquins, jaloux, cruels, servitudes et promiscuités, d’autant plus pénibles à supporter pour Angèle qu’elle a connu une vie aisée. « Promenade au pays de la vieillesse » (14h). Il s’agit d’un documentaire produit par la télévision suédoise, réalisé par Marianne Ahrne, d’après le livre de Simone de Beauvoir « La Vieillesse ». Marianne Ahrne a eu recours, pour faire ce film, aux enquêtes effectuées dans les hospices par les collaborateurs de Simone de Beauvoir. Elle a bénéficié, en plus, d’un gros avantage : elle a pu filmer à l’intérieur des hospices eux-mêmes étant donné que c’était pour la télévision suédoise. En tant que tel, le film se présente comme une promenade entrecoupée par quelques réflexions de Simone de Beauvoir. Simone de Beauvoir étant elle-même confrontée aux problèmes de la vieillesse, elle a pu se livrer à une analyse approfondie de ses propres réactions. Pourquoi les vieux ne pourraient-ils plus ressentir ces sentiments ? Marianne Ahrne nous laisse entendre leur voix. Elle nous montre, dans sa triste objectivité, la vie quotidienne des personnes âgées. Elle ne nous cache pas la déchéance et la passivité dans lesquelles l’asile précipite beaucoup des passions, des rêves et qu’ils sont des hommes vivants et non des fossiles. « Au pays de la vieillesse » fait un tour rapide mais complet de la dernière partie de notre vie. Sans doute cette période n’est-elle pas la même pour tous. L’horreur qui ressort de certaines images pourrait être conjurée », explique Simone de Beauvoir. « Mais, il faudrait pour cela que les bases mêmes de la société fussent transformées. Il faudrait que toute leur vie, les hommes soient traités non en matériel humain, mais en hommes : alors seulement ils échapperaient dans leurs dernières années à une brutale déshumanisation » (…) « Les jeunes gens, les adultes qui l’auront vu ne pourront plus tenir les vieillards pour une espèce étrangère : ils seront obligés de reconnaître en eux des frères et leur propre avenir ». Au Château du Pont d’Oye, Habay-la Neuve, le mardi 12 mai. La complicité du thérapeute et du soigné en gériatrie comme facteur de chronification. FULL TEXT AVAILABLE AT AMSAB-ISH" |
---|---|
Physical Description: | papier geheel: hoogte, 60 cm geheel: breedte, 21 cm affiche |