af015117: Migration : les routes de la survie
"Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir voor solidariteit met migranten. Afbeelding: wereldkaart waarop migratiestromen zijn aangeduid; wereldkaart waarop de voornaamste geboortelanden van vluchtelingen zijn aangeduid. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 7 Migration : les r...
Main Authors: | , |
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Institution: | Amsab-Institute of Social History |
Format: | IMAGE |
Published: |
2007
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10796/E9CAA94A-2D1B-49CA-901F-695F1059D570 |
Summary: | "Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir voor solidariteit met migranten. Afbeelding: wereldkaart waarop migratiestromen zijn aangeduid; wereldkaart waarop de voornaamste geboortelanden van vluchtelingen zijn aangeduid. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 7 Migration : les routes de la survie. Les migrations de population constituent l’un des enjeux majeurs du monde contemporain. Conséquences de conflits armés parfois, elles sont aussi la cause de conflits sociétaux ou politiques, dans les pays d’arrivée où l’intégration de ces populations représente un défi considérable. IL N’Y A PAS UN, MAIS PLUSIEURS TYPES DE MIGRATION. La migration économique est aujourd’hui celle qui déplace le plus grand nombre d’êtres humains sur la planète. Elle peut être légale ou illégale. Les illégaux sont bien sûr par définition difficilement quantifiables. A ces migrants économiques, il faut ajouter les réfugiés et demandeurs d’asile, les personnes déplacées au sein de leur propre pays en raison de conflits, les apatrides… toutes catégories susceptibles de recevoir la protection du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). On estime aujourd’hui qu’environ 190 millions de personnes vivent en dehors de leur pays d’origine. Migration économique : les qualifiés vers l’Amérique du Nord, les peu qualifiés vers l’Europe. Les dernières données transmises par l’Organisation internationales des migrations (OIM) datent du début des années 2000. En ce qui concerne les destinations, les migrations économiques n’ont toutefois guère varié depuis. Au plan mondial, les pays riches attirent plus que jamais les migrants issus de pays pauvres. Principales destinations, les Etats-Unis, le Canada et l’Australie ont élaboré une véritable politique d’immigration économique, ce que n’a toujours pas fait l’Europe. Ces pays attirent l’essentiel de la main-d’œuvre qualifiée venue d’Afrique du Nord, de Russie, d’Asie, etc. Mais aussi d’Europe, qui perd là une importante partie de sa matière grise faute d’offrir des conditions de travail satisfaisantes, notamment à ses chercheurs. L’Europe attire surtout les moins qualifiés. Certains pays en tirent largement parti. Comme l’Espagne qui a un grand besoin de travailleurs saisonniers. Mais sauf exception (séjour estudiantin, contrat d’emploi, statut de réfugié…), toute personne non ressortissante d’un Etat membre ne peut rester sur le sol européen. Beaucoup de migrants choisissent dès lors la clandestinité. Pour l’ensemble des pays de l’Union européenne, l’augmentation du nombre d’immigrés en 2006 estimée par Eurostat (Office statistique des Communautés européennes) se chiffre à 1.422.600, la moitié (636.000, soit 44,7%) étant présente dans la seule Espagne. L’énorme majorité est constituée d’illégaux. La féminisation des migrations. Le nombre de femmes parmi les migrants n’a cessé d’augmenter au cours des 40 dernières années. Si elles sont réputées plus fragiles et sont parfois victimes de la prostitution, elles constituent aussi un important facteur de survie pour les familles restées au pays. Chaque année, des millions de femmes envoient des centaines de millions de dollars sous forme de rapatriements de salaires dans leurs foyers et communautés. Ces fonds servent à nourrir et éduquer les enfants, fournir des soins de santé, construire des maisons, faciliter le développement de petites entreprises. Migrants par catégories, hors migration économique. À côté des migrants économiques toujours plus nombreux, d’autres catégories de personnes viennent grossir les flux migratoires, en bénéficiant toutefois de la protection internationale. Fin 2005, 21 millions de personnes étaient concernées. Un an plus tard, elles étaient 32,9 millions, soit 56% de plus. Cause principale : le nombre de personnes déplacées au sein même de leur pays va croissant, le plus souvent en raison de conflits ou d’accidents environnementaux (sécheresse). Néanmoins, la population réfugiée globale a elle aussi augmenté pour la première fois depuis 2002 avec 9,9 millions personnes. Part de la population immigrée dans la population des États membres de l’Union européenne. La difficulté de gérer au mieux les flux migratoires et la nécessité de faire face aux grands défis, démographiques (papy-boom) et économiques (des centaines de milliers d’emplois ne trouvent plus preneurs dans l’UE) ont conduit les dirigeants de l’UE à mettre la migration légale à mettre la migration légale à leur agenda. C’est une des grandes questions du moment. Elle sera très difficile à régler, tant les vues divergent entre les Etats membres sur ce dossier. Le planisphère montre encore que le Japon et les Etats du Golfe attirent eux aussi un grand nombre de migrants. Dans ce dernier cas, il faut ajouter à l’énorme besoin de main-d’œuvre engendré par l’essor économique dû au pétrole l’envie d’immigrer vers un pays de confession musulmane. On estime que les plus forts taux de population immigrée se retrouvent dans ces pays : 90% aux Emirats arabes unis, 86% au Qatar, 82% au Koweit (sic). L’évolution du nombre de migrants. Le fossé entre le Nord et le Sud se creusant, le nombre de migrants a fortement augmenté au cours des dernières décennies. Comment gérer ce flux, souvent synonyme de misère et de drames humains ? Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte. L’approche répressive est partout de mise. Entre les Etats-Unis et le Mexique, entre l’Union européenne et l’Afrique subsaharienne… En Europe, la conscience croît que l’endiguement des flux migratoires a atteint ses limites et qu’il faudra un jour admettre de nouveaux arrivants pour contrer le vieillissement de la population. Les Nations unies sont allées jusqu’à préconiser l’immigration de dizaines de millions de personnes d’ici à 2030 sur le Vieux Continent. La notion d’ »immigration choisie » a fait son apparition : le migrant étant admis à s’installer dans le pays d’accueil dès lors qu’il peut s’intégrer directement dans le circuit économique. Cette approche pose cependant la question du « brain drain », le pillage de la matière grise des pays d’origine. LE SOIR. Réalisation Services Monde et Infographie du journal Le Soir, Simonis-design.be. Sources : Onu, HCR, Eurostat. 2007 © LE SOIR. FULL TEXT AVAILABLE AT AMSAB-ISH" |
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Physical Description: | papier geheel: hoogte, 42 cm geheel: breedte, 58 cm affiche |