| Summary: | DEIS = Diplôme d'État d'ingénierie sociale
Dès que l'on parle d'accompagnement, une multitude de notions, d'idées ou de concepts surgissent. Qu'il s'agisse de suivre, aider, guider, conseiller, évaluer, réguler, soutenir, assister, coopérer, éduquer, insérer
Le terme accompagner semble se substituer aux autres verbes. L'accompagnement social est-il un ensemble homogène et consensuel de pratiques et de valeurs professionnelles comme il semble être dit ? La maladie psychique est entrée dans le champ du handicap avec la loi du 11 février 2005 et l'accompagnement social des personnes en souffrance psychique se heurte à des symptômes tels que le repli sur soi, la perte de la logique, l'apathie, l'incohérence. Ils sont à la racine de la rupture des liens sociaux et à l'origine du besoin d'accompagnement social mais la personne n'est pas, ou peu, consciente du désordre de sa personnalité. C'est dans l'intersubjectivité que va se développer une relation singulière. Dans un contexte législatif en mouvement, où sont édictées des « recommandations de bonne pratiques professionnelles », comment conjuguer subjectivité et normativité ? Les responsables d'équipes ont pour tâche d'accompagner leurs équipes à dépasser ces logiques endogènes contradictoires. Des démarches objectivantes sont à construire. A partir de la monographie de l'accompagnement social de personnes en souffrance psychique sur le territoire d'une ville de province, cet écrit se propose d'analyser différents modes d'accompagnement social et de produire des pistes de réflexion pour travailler lucidement avec la relation inter-subjective comme outil auprès de personnes en souffrance psychique.
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