Etudes des interactions dynamiques entre organisations du travail et subjectivités : les ressorts des affects des professionnelles pour une compréhension des dysfonctionnements dans la formation initiale

DSTS = Diplôme supérieur en travail social Cette recherche est née du constat d'une évolution - accompagnant les bouleversements du travail social - dans certains comportements et affects des assistantes sociales envers les usagers, perturbant parfois des actes professionnels ainsi que de l...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Boronat, Nicole
Other Authors: Martini, Franck
Institution:CEDIAS-Musée social
Format: TEXT
Published: Collège coopératif Provence-Alpes-Méditerranée (Aix-en-Provence)
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11160/2B36DC68-7299-4168-8956-FDBB9455288D
Description
Summary:DSTS = Diplôme supérieur en travail social Cette recherche est née du constat d'une évolution - accompagnant les bouleversements du travail social - dans certains comportements et affects des assistantes sociales envers les usagers, perturbant parfois des actes professionnels ainsi que de l'hypothèse d'un lien entre ceci et des carences dans les savoirs dispensés en formation initiale. Notre étude brosse rapidement le contexte actuel du travail, une définition du concept d'affect et aborde - à partir des théories de la psychologie historico-culturelle et de la psychodynamique du travail - les situations de travail des assistantes sociales, polyvalentes de secteur. L'enquête révèle un sentiment de peur, en toile de fond des actes de travail quotidiens, chez ces professionnelles. Peur qui s'origine plus particulièrement dans les organisations du travail et les relations à la hiérarchie, connotant les relations aux pairs. L'ensemble participe des tensions dans les échanges avec les usagers qui deviennent parfois violents, à leur tour, source de peur. Cette situation produit chez les assistantes sociales des souffrances qui induisent des stratégies défensives et, permettant d'endurer des conditions de travail délétères, tendent à bloquer leurs capacités de penser, donc de conceptualiser et formaliser leur activité. Elles freinent ainsi l'évolution de la profession, contribuant au maintien d'organisation de travail défavorables et à la crise du travail social. Celle-ci concerne aussi les instituts de formation qui pâtissent de cette problématique tout en y concourant. Notre analyse porte à la remise en cause des fonctionnements des institutions du service social et du dispositif de formation initiale; pour ce qui concerne celui-ci, nous désignons notamment les modes d'interaction entre institut de formation et terrain de stage.
Published:1999